Paperblog

vendredi 28 novembre 2014

D'où vient le fameux #BlackFriday ?


Chaque année il est question de ce fameux jour aux USA. Ce phénomène tend maintenant à se propager sur le vieux continent. Qu'en est il exactement ?
 
Aux Etats-Unis, le Black Friday, qui se tient chaque année le vendredi suivant Thanksgiving, fait figure de tradition nationale et représente un temps fort commercial majeur. Lancée au cours des années 70, ces promotions monstres occasionnent une véritable cohue, parfois proche de l'émeute... c'est vous dire les incivilités qui peuvent surgir !
De plus, l’origine du terme « black » provient du phénomène à Philadelphie, où l'on attribuait la couleur noire pour décrire les nombreux piétons et voitures dans les rues ce fameux jour.

Les proportions de cet événement lui ont même valu, après de multiples blessés ainsi qu'un mort en 2008, le triste nom de "Vendredi Fou" : c'est vous dire.

Dans un registre purement financier, une autre explication fut donnée.
Celle-ci fait référence à une opération comptable plus ou moins anecdotique. En effet, on relate qu'à une époque où la comptabilité était tenue à la main, les comptes étaient écrits en rouge, car déficitaires, toute l’année jusqu’à ce fameux vendredi. Les achats du lendemain de Thanksgiving permettaient de sortir « du rouge », faisant passer les comptes en positif, ce qui permettait de les écrire à l'encre noire, d'où le terme de vendredi noir.

Ceci dit, certains ne l'entendent pas de cette oreille et assimilent ce jour, comme le joueur des Knicks à savoir J.R SMITH, à l'esclavage et à la traite négrière !
Il a d'ailleurs posté sur son Instagram un message qui n'a pas manqué de passer inaperçu >> http://ow.ly/F2fTE


Que penser et dire ?
Voilà pas mal d'avis et d'opinions très diverses et relatives à l'origine de ce fameux jour. C'est à se demander si l'on sait vraiment d'où cela vient...
Ceci dit, le vendredi noir est aussi associé à des événements historiques tragiques que je vous laisse découvrir sur le net (24/09/1869 ; 11/11/1887 ; 08/09/1978 ; 30/09/1994 ; en 1945 lors de la 2GM).

Aussi, chacun voit midi à sa porte et agit en conséquence durant ce jour de promos monstres... en évitant les accidents.

dimanche 14 septembre 2014

Villa Karayib : une série antillaise 100% girly

Avec les bouleversements dans le paysage audiovisuel français, les chaines tentent tour à tour de rivaliser avec des productions originales... et les régions d' #Outremer ne sont pas en reste tant avec #FranceTélévisions que #CanalAntilles / Canal+.

L’événement de la rentrée est donc l'arrivée en ce lundi 15 Septembre sur Canal+ Antilles de la mini série intitulée "Villa Karayib", composée de 70 épisodes de 3,30 minutes chacun. Cette série colorée, animée et purement antillaise a été tournée en #Guadeloupe entre novembre et décembre 2013... avec la non moins célèbre Viviane Émigré, très connue sur les planches pour ses sketchs divers.

Cette production met en scène 4 jeunes femmes colocataires venues prendre possession d'une belle villa avec piscine, qui doivent malheureusement s'accommoder d'une sexagénaire pleine de vie... et qui vient bien malgré elle de rater son départ en croisière. 
Personne ne se connait vraiment, mais les relations risquent d'être explosives vu les caractères de chacune d'entre elles de part leurs origines (Antilles, Hexagone, Côte d'Ivoire...) et qu'elles ne s'attendaient pas toutes les 05 à se retrouver dans cette situation. La vie sous le même toit quand on ne se connait pas amènera à des situations inédites.

#VillaKarayib se veut être une série humoristique, décalée, en mode no stress en nous faisant partager le quotidien de ces femmes. Tous les ingrédients d'une bonne comédie.
Espérons que cette première saison saura trouver son public, le fédérer jusqu'à voir poindre la seconde saison sur les écrans.

A noter que la série a été soutenue financièrement par la Région Guadeloupe à hauteur de 337 400 €, qu'elle est portée par les sociétés guadeloupéennes Skyprod et Art&Vision ainsi que la société parisienne De Père en Fils Productions... bien évidement avec le soutien en terme de coproduction et de diffusion par Canal+ Caraïbes... mais aussi avec le partenariat d'AirFrance et de la SEMSAMAR.
Elle sera diffusée aux Antilles, à la Réunion et en Nouvelle Calédonie.

Le caribbean way of life sera donc à l'honneur à compter du 15 septembre sur Canal+ Antilles... le rendez-vous est donc pris !

Faites un tour sur la Chaîne YouTube de la série !

Netflix : la porte des sVOD

Nous y sommes enfin, la date fatidique du 15 Septembre 2014 est là. #Netflix déferle donc en pleine nuit sur la France. Le nom du service qu'il ne faut pas prononcer dans les couloirs des ministères et qui est appréhendé par les FAI français est dans la plupart des moteurs de recherche cette nuit.
Tel un ouragan qui est passé sur la sVOD, Netflix entend révolutionner ce service et bousculer les usages et habitudes.

Disponible sur Android et grâce au Chromecast, iOS et les appareils Apple, les consoles de salon telle la PS3, les téléviseurs connectés mais surtout depuis votre navigateur web, le service ce veut disponible immédiatement... malgré quelques ralentissements constaté en ce milieu de nuit. Seul les FAI refusent, pour le moment, de faciliter à leurs abonnés via leurs box l'accès à ce service.

Le service, gratuit pendant le premier mois, se veut abordable et se décline avec trois offres :
  • 1 écran : 7,99 € ;
  • 2 écrans + HD : 8,99 € ;
  • 4 écrans + HD : 11,99 €.
Pour ceux qui comme moi ont bénéficié de l'offre US, ils noteront qu'il s'agit d'une simple conversion du dollar vers l'euro... à l'instar de ce que l'on voit sur les "Store" d'Apple ou Google. Bref, on simplifie et on tire l'argent là où il est au maximum.
Ceci dit, c'est comme Free : on peut se désabonner quand on veut et ce, même avant la fin du premier mois gratuit.

Le messie promis et tant attendu sera quand même bridé par nos lois françaises avec la sacro-sainte chronologie des médias qui de permet la diffusion des œuvres cinématographiques que 3 ans après leur sortie en salle. En gros, Voldemort sera tenu à distance par Harry Potter... l'ouragan sera un peu moins fort que prévu. Le catalogue des films, sera un peu moins imposant qu'aux USA.
Certains disent même que le catalogue ne tiendra pas la route face à Canal Play Infinity et les ripostes prévues par les divers FAI hexagonaux... l'avenir nous le dira.

Hormis donc #HouseOfCards, série originale phare de Netflix, on retrouvera Hemlock Grove, Orange is the New Black, Arrested Development... mais aussi Breaking Bad, Scandal, Charmed et bien d'autres en VO, VOST, FR et tout cela avec une qualité Dolby Digital 5.1 ou à défaut Stéréo.


A vous donc les marathons de séries durant les week-end dans l'ordre chronologique, sans perdre une seconde et en reprenant là où vous vous étiez arrêtés. Car c'est aussi ça Netflix, en plus d'un algorithme hyper pointu en terme de recommandations.
Sincèrement, on a toujours quelque chose à voir, revoir ou de nouveau... que parfois on passe plus de temps à classer ou sauvegarder plutôt que de regarder. Mais les 3/4 du temps, NETFLIX tombe juste !

Le paysage est donc bousculé durant cette nuit, tel un coup de tonnerre : une brèche entre les mondes est donc créée pour plus de choix en matière de sVOD.
Sauterez-vous le pas dès à présent, ou attendrez vous les ripostes éventuelles ? Cela ne tient qu'à vous après ce teaser...


A quoi sert l'Outremer pour la France ?

Voilà une question récurrente en #France hexagonale : pourquoi l'État se borne t'il à garder en son sein ces "dépendances" ou morceaux de terres rassemblés sous l'appellation #Outremer ?

En effet, ces terres sont les vestiges de la période coloniale de la France et disséminées ça et là sur la surface du globe, et bien souvent hormis pour parler des plages, du zouk ou des vacances, ces îles et territoires font parler d'eux pour les problèmes sociaux mais aussi les dépenses engendrées par leur rattachement... en ces temps de crise et de récession budgétaire.
Sur fond d'idées reçues ou de stéréotypes, tous les prétextes sont bons pour s'en débarrasser, selon une partie de la population ; d'autant plus que certaines de ces îles réclament leur autonomie, voir leur indépendance.

Jusqu'à la Présidence de Nicolas Sarkozy, le portefeuille "Outremer" ou #DOM était intégré, voir absorbé dans un grand ministère et son budget dépendait de celui-ci ou des reliquat des autres. Suite à une crise sociale, le Président Sarkozy a entériné la création d'un Ministère de l'Outremer de plein-droit ainsi que d'une Délégation Interministérielle à l'Égalité des Chances des Français d'OutreMer... ministère et délégation confirmés sous la Présidence de François Hollande.
Une valorisation qui a tout son sens quand on sait réellement ne serait-ce que l'impact économique, géo-stratégique et de développement que ces territoires représentent pour la #France mais aussi l'Europe.

D'ailleurs, le passage récent de la Ministre de l'Écologie et du Développement Durable en #Martinique, Mme Ségolène ROYAL, a mis en exergue les diverses richesses de ces territoires pour la France... et leur utilité de leur maintient. Le rôle du Ministère des Outremer s'en est trouvé d'ailleurs renforcé à l'occasion de cette visite.

A ce titre, j'aimerais partager une vidéo fort sympathique réalisée par un réunionnais (Le Letchi) qui explique l'importance de ces régions pour la France. Sur fond d'humour, certaines réalités et évidences prennent tout leur sens, en détaillant les spécificités de chacune d'entre elles à qui aurait encore des doutes sur le sujet...






Merci pour ce moment : une expérience au goût doux-amer



Je me suis finalement laissé tenter par la lecture du livre de Valérie #Trierweiler intitulé #MerciPourCeMoment. Un peu de "culture" littéraire faisant le buzz depuis quelques jours ne me fera pas de mal.
Honnêtement, pour la personne qui aime le romanesque, les amours impossibles et brisés, le livre se laisse parcourir avec un bon vin rouge et des "amuses bouches"... quelques photos auraient pût être jointes, tellement que parfois les images sont saisissantes ou viennent à l'esprit. Petit clin d’œil aux romans photos...

Tout au fil de l'ouvrage, on voit, on sent et ressent la jalousie, la rancœur, la possessivité, la détermination mais surtout la douleur de Valérie au fil des pages à l'encontre son ex-compagnon François HOLLANDE... qui semble t'il la beaucoup blessé, méprisé, humilié (même sa propre famille à l'occasion d'un diner). Il en devient la cause quasi totale de l'échec de la relation du fait de ses nombreux mensonges (à elle mais aussi aux électeurs) et si bien que celui-ci ne serait pas l'homme que l'on pense en réalité... du moins loin de l'image publique qu'il véhicule.
On en arrive à se demander à un moment si Nicolas Sarkozy est si mauvais que la gauche et les médias le disent, tant "François" se montre double et odieux... SARKOZY que l'on disait "bling bling" et accro aux médias ainsi qu'à son image semble finalement, selon les propos de VT, moins obnubilé par cela que le Président en exercice. D'ailleurs, en filigrane Nicolas Sarkozy semble avoir plus de bienséance et attaché aux vrais valeurs, comme notamment celle relative à la famille.

Pour une journaliste politique et chroniqueuse littéraire qui a toujours voulu protéger son jardin privé ainsi que son intimité depuis son ascension à l'Élysée, voilà qu'elle se dévoile entièrement (ou presque) au travers de ces 125 pages. Cela est assez paradoxal, et prouve aussi à son niveau une non maîtrise de ces deux aspects ainsi qu'une rupture mentale.
C'est clair que passer du bas de l'échelle et arriver à un tel niveau peut, avec l'épisode "GayetGate"  ainsi que la "répudiation en 18 mots froids", générer ce déballage d'état d’âme. 

Tout est écrit sous le coup de l'émotion, du choc post-traumatique de la rupture encore fraîche. Parfois, cela manque de recul. Ceci dit, elle fait toujours état à cet état léthargique dû à sa prise quotidienne de médicaments.
Ainsi, on assiste à des confidences, sur elle ainsi que sur le Pouvoir, manquant parfois d'objectivité : l'ouvrage en est émaillé. Après, je ne prends partie ni pour l'un, ni pour l'autre des protagonistes en présence ; mais force est de constater que la roue tourne à tous les niveaux.

Néanmoins, on en apprend sur la personnalité de l'auteure qui est loin d'être celle qui est la plupart du temps véhiculée dans la presse à sensations... il faut les deux sons de cloche.
Selon ses dires, elle semble bien plus proche du peuple que de l'image qu'elle a renvoyée ou qui est formatée par les médias depuis le début de la relation avec son ex-concubin. D'ailleurs, les (ses) actions humanitaires prises sur le vif par les caméras ou relatées par ses proches du temps où elle fût la "compagne du Président" semblent coller à sa vie réelle. Elle semble s'être moins perdue que celui-ci, qui, selon ses dires, est devenu froid, distant et un peu plus hautain... loin des valeurs de la Gauche réelle et authentique. Au contraire, on voit au travers du récit une "gauche caviar" qui aime le luxe comme certains aiment à le dire.

Ceci dit, une part de Mme Trierweiler est toujours éprise du Président qui lui non plus ne lâche pas l'affaire apparemment au travers de sollicitations nombreuses (fleurs, SMS, diners). On y aperçoit des sentiments d'un amour perdu, qu'elle s'efforce d'oublier car elle ne veut pas céder : elle se bat contre elle même et le manque ou l’absence de son Grand Amour. A un moment, elle semble fasciné par cet homme dont elle fait encore l'éloge, parfois dans son livre.
Mais, vu le passé d'Hollande avec Ségolène, on peut s'interroger sur son honnêteté, surtout sentimentale et sur sa capacité, tout comme l'auteure, à savoir ce qu'il veut réellement. C'est à croire qu'il veut plaire à tous, et avoir un harem ou une cour à sa disposition... comme à la période des grands monarques. Il y est dépeint comme borné et "aveugle" des réalités. On en arrive à se demander si il n'est pas macho tellement que cela vient à l'esprit... à l'opposé de ce que l'on voit de lui en général. 

Sincèrement, le livre aurait pu et dû sortir après le mandat du Président, et qu'on le veuille ou non il s'agit d'une vengeance "douce-amer" de la part de sa dernière concubine officielle. Car elle se répand tout au long de ce livre, ce qui donne un côté romanesque, à l'eau de rose (d'où la bouteille de vin obligatoire).

Au final, l'ouvrage est rédigé pour faire sensation, pour partager une intimité, pour expier une douleur avec le monde, ainsi que les électeurs... et comme tout conjoint ou compagnon (compagne) blessé(e), prendre une certaine revanche sur une situation, qui est loin d'être finie.
On retrouve l'émotion, l'amour blessé qui ne cicatrise pas. Elle partage SA vérité avec ses lecteurs, avec la France. Un mélange des genres (public/privé) assez particulier.

Elle aura au moins réussie à générer le buzz sur les cendres de sa rupture et à apaiser (temporairement) ses douleurs auprès de plus de 145 000 personnes qui auront achetés le livre en moins d'une semaine en librairie.

Reste à savoir si son réveil sera moins douloureux après cet acte qui est assimilé par l'opinion publique comme étant une énième erreur de sa part tant sur le plan professionnel, personnel que pour (dans) la sphère politique.
Good luck Miss Trierweiler...