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mercredi 4 janvier 2012

Pouvons nous croire nos dirigeants en 2012?

Au regard des évènements récents en France, mais aussi au sein de la Zone Euro et la gestion de la crise au niveau mondial, on peut en arriver à se poser cette question dite "existentielle" !
Certes, le but n'est pas que l'on puisse y répondre formellement par un OUI ou un NON mais surtout que l'on puisse analyser les éléments qui frappent à notre porte continuellement.

Au niveau mondial, ce sont beaucoup de mandats présidentiels qui sont ou seront renouvelés en cette année 2012... au niveau national nous devront nous présenter devant les urnes pour les élections Présidentielles mais aussi Législatives. Deux rendez-vous en somme à ne pas manquer si un tant soit peut la population se sent concerné par son devenir.

Dans quelques semaines, la campagne électorale battra son plein dans les Villes et dans les quartiers et les candidats, à quelque niveau que ce soit, viendront défendre leurs convictions et leurs programmes. Des promesses bien sur seront faites, car il faut rassembler le plus grand nombre et s'attirer le plus grand nombre de voix pour l'enjeu, le siège ultime objet de convoitises.
 Mais, ce programme est il viable? Sauvera t'il la situation?

Faudrait il déjà à ce stade qu'il y ai un véritable programme sur le feu : d'un côté nous avons un candidat qui n'est pas encore officiellement candidat (en la personne du Président sortant) et de l'autre un candidat qui ne fait que critiquer sans s'affirmer réellement (le candidat PS)  puis les autres candidats qui tentent des alliances plus ou moins réussies.

Tout cela n'amène pas plus loin à bien y regarder et le Président sortant veut à tout prix marquer de son empreinte son quinquennat en tentant l'ultime réforme : la TVA Sociale.

De prime à bord, il augmenter et différencier les TVA n'a rien de social car cela ne fera qu'inconsciemment creuser les inégalités.
Selon Valérie PRECRESSE (Ministre du Budget) et Xavier BERTRAND (Ministre du Travail)  il s'agit d'une mesure visant à alléger les charges pesant sur le travail dans le but de favoriser l'emploi. D'ailleurs, tout un planning accéléré a été mis en place pour faire adopter cela avant l'échéance électorale. Le gouvernement répond ainsi aux voeux du MEDEF. Tout cela sera débattu normalement lors du sommet social qui se tiendra ce 18 janvier.

L'opposition et les syndicats se liguent fermement contre ce projet de loi et informent qu'ils feront barrage lors de son examen... mais pour le moment, personne ne fait de contre-proposition pour démonter ce texte. Je serais tenté de dire comme d'habitude.

Mais la réalité est là : tout est en train d'être essayé et personne ne trouve LA solution pour venir à bout de la crise qui sévit. D'ailleurs, la Grèce est sur le banc de touche et risque de se voir exclue de la zone Euro si aucun accord de sauvetage n'est mis en place par les autres pays avec les Banques.

A ce stade et quand on examine les faits, les marges de manœuvre sont réellement minces et les champs d'actions limités à l'heure actuelle. L'Europe tout entière est immobilisée et subventionnera moins qu'avant, les gouvernements et surtout la France prônent la décentralisation des compétences, les collectivités locales ont des rentrées d'argent moindre à l'heure actuelle (octroi de mer pour les DOM par exemple).

Aucun politique ne peut donc affirmer qu'il pourra trouver nous sortir de l'impasse et les promesses abracadabrantes ou irréalistes ne pourront trouve une réalisation concrète : il faut être attentif à tout ce qui est dit ou sera prononcé dans les jours à venir.

Le leitmotiv actuellement c'est de jouer la carte de la transparence, de l'honnêteté... mais à être trop transparent, on ne voit plus personne et à trop vouloir être honnête cela sonne faux et creux. Tout cela ce caractérise par l'absence totale de vrai programme en ce début d'année et l'incertitude des dirigeants.

D'ailleurs, tout nouveau dirigeant veut montrer qu'il peut mieux faire et qu'il n'est pas responsable des problèmes en cours par des audits ou des états généraux. On n'a pas d'argent mais on le dépense pour trouver des failles... que l'on connaissait déjà. Certains DOM sont champions de ces procédures, après le gouvernement.

A défaut en cette année 2012, chacun prêchera pour sa paroisse (et ses poches ou proches) comme à l'accoutumé et tentera de de maintenir l'existant sans désirer trop faire de casse.
Nous serons vraiment fixés d'ici 1 mois et demi... mais dans l'attente restons attentifs à ces chants de "sirènes" électorales !

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