Paperblog

mardi 31 janvier 2012

Entreprendre sans désillusions

Depuis 2009, il n'a jamais été aussi facile de se lancer dans le statut d'auto-entrepreneur en France. En effet, la législation c'est assouplie et certains ont pu notamment tenter une nouvelle activité pour arrondir les fins de mois mais aussi s'essayer à un nouveau métier ou projet.

Quelque que soit l'évolution (passage au statut de SARL par la suite par exemple) ou malgré la crise, le français est toujours désireux d'entreprendre et d'avoir plusieurs cordes à son arc. Certes, bien que les chiffres soient moins importants qu'en 2010 où il y a eu 622 000 entreprises créées, les indicateurs sont tout de même au beau fixe.

Le régime d'auto-entrepreneur a vu se développer diverses formes d'artisanat, qui est tout de même le 1er métier de France ne l'oublions pas !
On voit ainsi se mettre en place pas mal d'activités low-cost, de salons éphémères ou délocalisés, des marchands ambulants. D'ailleurs, de nouvelles branches apparaissent comme les sites d'auto-partage et de prêt de voitures, notamment sur la région parisienne.

L'énergie et les compétences sont donc mobilisées dans le but soit de développer des activités innovantes ou de surfer sur des marchés qui peuvent sembler prometteurs ou créant le buzz en ce moment, comme les "fishing pédicure" qui font fureur sur la capitale française.
A ce titre, on voit maintenant une recrudescence d'espaces de travail partagés de type open space pour du co-working ou encore des locaux ambulants voir des transformations de pièces des habitations (assez fréquent en province, dans la pavillons et dans les Antilles).

Ceci dit, comment arriver à pérenniser l'activité?

Tout d'abord, l'entrepreneur devra connaitre le marché mais surtout le secteur d'activité dans lequel il s'engage : le projet devra être mûri en profondeur. S'engager sur des voies résultant des effets de mode ou d'annonce, voir des activités en limite de la réglementation n'est pas réellement prudent si tous les aspects ne sont pas pris en compte.
Examiner chaque phase de son projet est nécessaire : rentabilité, besoin en fond de roulement, étude de marché, opportunités, besoins de la clientèle, type de clientèle, établir un business plan... certes créer n'est pas si difficile qu'il pourrait sembler mais une assistance peut s'avérer utile, notamment au démarrage !
Les néophytes ont besoin de conseils avisés et parfois de précision quant à la direction à prendre.

Le client reste le coeur de l'activité : sans lui il n'y a pas de vente, pas de flux. Aussi, il convient de bien le choisir avant se lancer et ainsi donc cibler sa clientèle, car ratisser large ne donne pas d'identité à la structure que l'on souhaite mettre en place.
Pour exemple, une communication (ou publicité) impersonnelle ne permet pas à l'individu de s'y retrouver, ce qui n'aura pas l'effet escompté. Le tout venant n'est pas forcément viable et peut être difficile à fidéliser sur le long terme.

Il convient mieux de miser sur une image claire, précise et directe plutôt que de jouer la carte de l'économie. Un logo affiche l'identité visuelle de la structure, de vrais cartes de visites professionnelles valent mieux que des cartes à faire chez soit ou via certains sites dits "gratuits". La confiance du client se mérite et le professionnalisme de l'entrepreneur se voit sur ce type de détails qui semblent pour la plupart anodins... à méditer en somme si on souhaite se stabiliser!

Ou trouver l'aide et les conseils appropriés?

Beaucoup d'entreprises publiques ou privées existent et sont à disposition de celui qui veut entreprendre sur le territoire français. De la Chambre des Métiers en passant par La Chambre de Commerce et de l'Industrie (CCI), voir les instances régionales (Conseil Régional) : les aides sont accessibles à tous.
Au delà de cela, le Réseau Entreprendre assiste ceux qui font appel à eux, des cabinets privés aussi sont à disposition (par exemple F' Consulting) en aidant lors de la création et  dans la gestion des entreprises mais surtout dans le cadre de recherches de subventions.

D'ailleurs, le 1er et le 2 février se tient au Palais des Congrès à Paris le Salon des Entrepreneurs : un rendez-vous à ne pas manquer si vous avez un projet à mettre en place, afin d'en discuter avec des professionnels aguerris mais aussi de "jeunes" auto-entrepreneurs qui se sont lancés.
Même France 4 a mis en place une émission (sur 4 épisodes) dans ce créneau pour justement innover dans le domaine, grâce à "Business Angel : 60 jours pour monter ma boite" chaque lundi soir, pendant 70 minutes.

Entreprendre n'est pas difficile, mais il faut bien réfléchir avant de se lancer : agir dans la précipitation ne garanti pas le succès. Aussi, en cas de doutes, n'hésitez pas à vous faire assister par des professionnels.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire