La France travailleuse va mal, mais ce sont surtout les jeunes diplômés qui en font les frais et se retrouvent sur le carreau : trop de diplômes, pas assez d'expérience sont les critères courant les concernant malheureusement ! Mais d'autres éléments sont à prendre en compte concernant ce bond durant le mois écoulé.
On comprend mieux comment sur une année on puisse avoir une augmentation de 5,6% du nombre d'inscrits à Pôle Emploi (environ 224 200 personnes de plus). Le résultat devient alarmant et inquiétant quant aux projections à se faire sur l'année 2012 en terme d'emploi et d'économie.
L'impact de la crise se fait ressentir à tous les niveaux. A ce jour, des secteurs d'activités qui avaient été épargnés en 2008-2009 se trouvent dans la ligne de mire à savoir : les services à la personne, l'associatif, les services, le secteur public !
D'ailleurs, le licenciement économique n'épargne aucun secteur et à ce stade, on peut dire que le noyau même de l'activité (du travail) est touché de plein fouet.
Toutes les mesures, toutes les options sont elles épuisées?
Selon lui, le principe de "compétitivité-emploi" réside dans le fait d'aménager le temps de travail ou de la production en fonction de la situation de l'entreprise : si ça va mal et que l'on peut garantir le maintient de l'emploi, on travaillera moins... avec le salaire qui va de paire bien sur (30h travaillées = salaire de 30h ?! pas sur que l'idée séduise, mais en ces temps de crise...).
Par ailleurs, le Ministre milite pour le retour au chômage partiel qui selon lui serait "plus simple et plus rapide à déclencher". Il faut que syndicat et patronat tombent d'accord sur une simplification de ce processus, notamment pour le versement de certaines aides aussi. Tout le monde devra mettre la main à la poche en terme de cotisation mais surtout l'Etat... qui a vu ses recettes fiscales diminuer ces derniers temps.
Un point important qui est à noter : le temps de travail (35h) ne sera pas impacté par ces mesures. D'une part il ne faut pas toucher à cette base car cela soulèverait d'autres problématiques comme les heures supplémentaires à payer.
D'autre part, pour reprendre Xavier BERTRAND "vous n'allez pas les (salariés) amputer de leur pouvoir d'achat au moment où on a besoin de leur pouvoir d'achat pour la consommation et la croissance".
Comme le plus grand nombre, il milite pour l'augmentation de moyens et de personnes au niveau du Pôle Emploi qui a du mal à sortir la tête de l'eau.
Bien évidement, les partis politiques (PS, FN, ...) montent au créneau depuis ce lundi soir en soulignant qu'en une seule mandature il y a eu plus de 1 millions de chômeurs en plus. Ce chiffre dé-crédibilise le gouvernement quant à ses annonces durant l'année écoulée et le sanctionne pour une mauvaise gestion qualifiée d'immobilisme face à une situation grave.
A ce titre, le Président SARKOZY a convoqué un Sommet de l'Emploi pour le 18 Janvier 2012 pour tirer des solutions et mettre en oeuvre une stratégie de sortie de crise qui va en s'aggravant.
Pensez-vous qu'une vrai solution sera trouvée lors de ce sommet? Les propositions de Xavier BERTRAND et de Laurent BERGER sont elles viables ou utopiques?
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