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mercredi 21 décembre 2011

Quand les fêtes riment avec le commerce

Avez-vous déjà remarqué à quel point l'année passe vite et que les évènements s'enchaînent à un rythme effréné?! Il faut avouer que cela peut être parfois déroutant.

Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas à cause du décalage climatique, les situations ont des similarité mais en y regardant bien il arrive souvent de se fourvoyer sur le détail : tout est en perpétuelle évolution.

Par ailleurs, fort est de constater qu'il en est de même également pour les périodes festives et commerciales qui ont lieues durant l'année civile : nouvel an, chandeleur, carnaval, saint-valentin, carême, anniversaires, vacances, ramadan, rentrée scolaire, halloween, thanksgiving, noël, réveillons... (je dois surement oublier certaines choses).

Les évènements précités s'enchaînent si rapidement qu'on ne les voient pas passer tellement que tout un chacun a "le nez dans guidon" en matière d'amusement.

Je prends un cas concret : nous sommes en période de noël voir de fin d'année et ne voilà t'il pas que dans certains supermarchés de la Martinique fleurissent déjà les Galettes des Rois pour l'épiphanie et ce depuis déjà une semaine !

Cela est tout de même invraisemblable vu la date à laquelle nous nous trouvons, mais le concept est devenu tellement fréquent !

En effet, tout se chevauche en matière de commerce : 
  • les périodes des soldes sont décalées ;
  • il faut faire du chiffre à tout pris ;
  • il n'existe véritablement plus de saison commerciale.
Il n'y a qu'à voir qu'en fin Juin, alors que les Grandes Vacances débutent à peine, on parle de rentrée scolaire et de promotions y afférentes... et plus singulièrement aux Antilles, les chansons de Noël diffusées sur les ondes ont l'air du "vréyé monté" du Carnaval !!

L'identité culturelle fait maintenant place au marketing, au commercial le plus basique : tout le charme des ces périodes, en fonction du lieu où l'on se trouve, disparaît peu à peu.

A l'instar d'un animal déraciné, l'homme perd ses repères et se met dans ce cas à dépenser de manière constante pour satisfaire un besoin quasi insatiable de divertissements. Tout est prétexte à l'amusement et aux sensations fortes !

Les vrais valeurs s'effritent et laissent place à des valeurs éphémères basées sur le vent.
C'est vrai que la crise y est pour beaucoup dans ce phénomène et n'a fait qu'exacerber cette envie, car les commerçants ont besoin de vendre... mais le commerçant est aussi consommateur : il a donc besoin de se nourrir et d'acheter. Et tout cela n'est autre qu'un cercle vicieux, un engrenage dans lequel tout le monde s'y perd, s'enlise.

Cela n'est pas une fatalité si tout le monde se recentre sur l'essentiel (vu que l'on doive se serrer la ceinture), mais un coup partit depuis des années n'est pas forcément facile à rattraper à l'heure actuelle.

Ceci dit, je clôture mon post sur une note musicale, un titre qui résume un peu mes propos. Il s'agit de "La Totale" de  Lorenz en featuring avec Shaolin et Debrouya. 

La totale


Et vous : suivez-vous le mouvement ou respectez vous les périodes ou traditions?!
Bienvenue dans l'ère du Wash and Go !!

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